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Protection durable des végétaux

Cette rubrique concerne les particuliers qui utilisent des produits phytopharmaceutiques (PPP) dans leur jardin et/ou dans leurs espaces privés.

 

Table des matières

  • Lutte contre les maladies et ravageurs
  • Le recours aux produits phytopharmaceutiques est-il indispensable ?
  • Lutter autrement
  • Bien identifier le problème
  • Cas spécifiques
  • Base légale
Titre

Lutte contre les maladies et ravageurs

Texte

Lors d’une attaque d’insecte, de l’apparition d’une maladie ou de l’invasion de mauvaises herbes, il est important de se poser d’abord quelques questions.

Il est important de combiner les méthodes non chimiques de lutte avant d'avoir recours aux PPP. Si l'usage de tels produits est vraiment nécessaire, il doit avoir lieu au bon moment et à la bonne dose.

Image
L'IPM ou lutte intégrée consiste à combiner les méthodes non chimiques de lutte

 

Titre

Le recours aux produits phytopharmaceutiques est-il indispensable ?

Texte

Dans certains cas, l’utilisation de produits pourra être évitée voire retardée, il est important de se poser d’abord quelques questions.

Le seuil de nuisibilité est-il atteint ?

La maladie risque-t-elle de mettre en péril la survie de la plante ?

Les ravageurs ont-ils atteint un seuil qui nécessite un traitement ?

Les adventices entrent-elles en concurrence avec les végétaux désirés ? Quelques adventices ne peuvent-elles pas être tolérées au jardin ?

Il n’est pas opportun de vouloir venir à bout de toutes les plantes qui ne poussent pas à l’endroit désiré. Quelques plantes sauvages ou herbes folles, voire un coin de pré-fleuri, peuvent constituer un formidable abri pour les insectes utiles au jardin.

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Fleurs de cosmos

Le risque de contamination de l’environnement n’est-il pas trop important sur le terrain que je veux traiter ? 

Suis-je à proximité d’un cours d’eau ? Existe-t-il un risque que le produit ruisselle directement vers un point d’eau ?

Suis-je à proximité d’une conduite d’évacuation des eaux et donc d’une voie d’entrée des produits phytos vers les eaux de surface ?

La surface est-elle imperméable ?

Si la réponse à l’une de ces questions est "oui", évitez de traiter la surface concernée car le risque de ruissellement des produits vers les eaux de surface est trop important (plus d'informations ici). Il est préférable de s’orienter vers des techniques de lutte alternatives.

Jardin fleuri et étang

Existe-t-il des alternatives ?

Il existe bien d’autres méthodes permettant d’éviter le recours systématique aux PPP.

Plus d’informations dans la rubrique suivante !

Titre

Lutter autrement

Texte

L’apparition de maladies, d’insectes nuisibles ou de plantes non désirées peut parfois être liée à une mauvaise gestion du jardin.

Pour lutter contre ces intrus, l’utilisation de PPP doit être évitée ou repoussée au maximum afin de réduire l’impact sur l’environnement et sur notre santé.

Parmi les méthodes alternatives à l’usage de PPP, il faut distinguer la mise en place

  • de « mesures préventives » (c’est-à-dire avant l’arrivée de la maladie/insecte/mauvaise herbe) permettant donc de limiter les interventions par la suite,
  • des « mesures curatives » (c’est-à-dire une fois que la maladie/insecte/mauvaise herbe est installée) qui sont, elles, parfois plus contraignantes à appliquer et demandent un traitement.

Ci-dessous, se trouvent quelques conseils pratiques pour une lutte harmonieuse au jardin, permettant d'éviter le recours à l'utilisation de PPP.

Désherbage alternatif

Le désherbage manuel ou mécanique (brosse, nettoyeur haute pression, binette, sarcloir, débroussailleuse, tondeuse…), le désherbage thermique (chalumeau…), l’utilisation de plantes couvre-sols ou le paillage sont autant d’alternatives à mettre en œuvre pour entretenir vos surfaces extérieures.

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Griffe pour désherber au jardin
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Paillage en culture de fraises pour limiter l'apparition d'adventices

Idéalement, l’entretien des espaces extérieurs doit être pensé dès leur conception (choix des revêtements, des plantes…) pour favoriser l’efficacité des techniques alternatives. Une terre nue sera par exemple plus propice à la levée de plantes indésirables.

L’opinion du public doit aussi évoluer pour concilier la propreté des espaces verts avec des endroits contenant des repousses spontanées de végétation.

Toute utilisation d’eau de Javel, même diluée, est à proscrire au jardin et sur les surfaces à désherber.
Le vinaigre et le sel sont également interdits pour le désherbage. Utiliser de telles substances, au même titre que les produits « habituels », a un impact sur l’environnement et votre jardin.
Plus d'informations ici.

Auxiliaires de lutte

Les « auxiliaires » sont des organismes vivants (insectes, acariens, champignons…) qui s’attaquent naturellement aux ennemis des plantes. Ils sont donc très précieux afin de préserver l’équilibre fragile d’un écosystème. En effet, ils permettent de limiter les populations de certains organismes « nuisibles » dans un milieu parfois déséquilibré.

Favoriser les zones de refuge via l’installation d’hôtels à insectes (une bûche percée de trous peut convenir) est une mesure qui favorise les auxiliaires au jardin.

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Hôtel à insectes et pollinisateurs au jardin
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Hôtel à insectes et pollinisateurs au jardin

Les pucerons ont par exemple de nombreux ennemis naturels : coccinelles, chrysopes, syrphes…

Les limaces, elles aussi, sont les proies de nombreux prédateurs dont la présence peut être encouragée au jardin : crapauds, grenouilles, carabes, musaraignes…

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Larve de chrysope comme auxiliaire en agriculture
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Mésange bleue au jardin
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La coccinelle comme prédateur de pucerons

Cas particuliers

Pour les plantations et le potager

  • Veillez à une couverture du sol permanente et suffisante : plantes couvre-sols, couche de mulch (compost, copeaux…).
  • Pour vos plantes ornementales, pensez aux plantes intrinsèquement plus résistantes aux maladies et ravageurs, et adaptées aux conditions de votre jardin (ensoleillement, type de sol, humidité…).
  • Dans le potager, pensez à semer un engrais vert durant la période hivernale.
  • Fauchez les plantes annuelles avant leur montée en graines pour éviter leur dissémination.
  • Brossez régulièrement les petites surfaces dures pour limiter l’apparition de plantes/mousses.
  • Attirez les prédateurs naturels tels que les hérissons, les amphibiens, les coccinelles ou les oiseaux dans votre jardin.
  • Pour éviter que les œufs de pucerons hibernent sur vos plantes, coupez les parties atteintes.
  • Nettoyez et désinfectez soigneusement tout matériel qui aura été utilisé sur des plantes malades ou contaminées afin de limiter les risques de propagation.

De manière générale, tous les mélanges « faits maison » dans le but de lutter contre un ennemi des plantes sont à considérer avec extrême précaution.
L’utilisation de savon noir, souvent suggérée pour la lutte contre les maladies ou ravageurs des plantes, est interdite. Utiliser une telle substance, au même titre que les produits « habituels », a un impact sur l’environnement et votre jardin.
Plus d'informations ici.

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Terrasse fleurie dans un jardin de particulier

Pour le gazon

  • Veillez à utiliser des semences adaptées au type de sol de votre jardin, à son exposition, son utilisation... Les professionnels pourront vous conseiller.
  • Ne tondez pas trop tôt votre pelouse en début de saison, cela peut nuire à son développement ultérieur.
  • Apportez-lui une juste dose d’engrais afin d’augmenter sa résistance aux maladies.
  • Préférez une tonte à 5-10 cm.
  • Dans la mesure du possible, laissez l’herbe broyée finement épandue sur votre pelouse (cf. fonction mulching de certaines tondeuses).
  • Ne laissez pas les herbes non désirées prendre trop d’ampleur, arrachez-les à la main régulièrement.
  • Une analyse du sol de votre jardin peut permettre de n’y apporter que les éléments nécessaires.
Entretien du gazon/de la pelouse
Titre

Bien identifier le problème

Texte

Une identification correcte de la cause des problèmes au jardin est primordiale pour pouvoir y remédier correctement.

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Bien identifier le problème

Il peut s’agir :

  • D’un stress abiotique (non vivant) : conditions climatiques défavorables, sol inadapté, manque ou excès d’engrais, phytotoxicité (dégâts sur une plante causés par un PPP)... ;
  • De la présence d’un ravageur : rongeurs, insectes, acariens, nématodes (vers microscopiques)… ;
  • Du développement d’une maladie causée par des champignons, des bactéries ou des virus.

Dans certains cas, l’identification du problème est plus aisée si le nom de la plante vous est connu.

Un moyen accessible pour le découvrir est de télécharger une application de reconnaissance des plantes sur votre smartphone.
La Clinique des Plantes (membre de l’asbl CORDER) peut aussi vous aider dans l’identification du problème.

Titre

Cas spécifiques

Texte

Pyrale du buis

Ce texte a été rédigé par la Cellule Comité régional PHYTO de l’asbl CORDER sous la coordination de Monsieur Philippe DELAUNOIS, Attaché qualifié à la Direction générale opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement du SPW.

La pyrale du buis (Cydalima perspectalis syn. Glyphodes perspectalis) est un papillon de type noctuelle. On observe rarement l’adulte (papillon) car il est essentiellement nocturne. C’est au stade chenille qu’elle peut provoquer des dégâts très importants au feuillage du buis.

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Dégâts de la pyrale du buis Cydalima perspectalis
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Dégâts de la pyrale du buis Cydalima perspectalis (zoom)

La pyrale du buis est présente en Belgique depuis plusieurs années. Initialement sa répartition géographique était limitée aux provinces d’Anvers et de Flandre orientale. En 2016, son territoire s’est étendu autour de Bruxelles et entre Andenne et Huy. En 2017, on la rencontre plus fréquemment au Sud de Bruxelles et à plusieurs endroits de Wallonie. En juin déjà, elle est signalée dans la région de Tournai et en août, on l’observe dans les régions de Mons, Braine-le-Comte, Beauvechain, Saint-Georges-sur-Meuse et Amay.

En avril 2018, sa présence est signalée en Wallonie ainsi qu'en région bruxelloise.

Cette année en 2020, les observations de la pyrale ont débuté déjà au début du mois de mars en Flandre. Les premières observations en Wallonie concernent la région de la Louvière mi-mars et la région de Liège début avril.

En Europe, jusqu’à présent, seul le buis (Buxus spp.) est infesté. Bien qu’il présente une importante capacité de régénération, l’arbuste peut rapidement dépérir quand les chenilles sont nombreuses et que les attaques se répètent. Une surveillance attentive s’avère nécessaire pour détecter au plus vite la présence de la chenille.

Détecter la présence de la pyrale

Le développement de la pyrale comporte 5 à 7 stades larvaires. La toute jeune chenille est jaunâtre. Par la suite, elle devient plus facilement reconnaissable de par sa tête noire et son corps présentant longitudinalement des lignes de couleur vert clair et noir accompagnées de points noirs. La chenille complètement développée mesure environ 4 cm de long. Des déjections vertes et sèches au sol ou retenues par les fils de soie sont souvent visibles.

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Chenille de la pyrale du buis Cydalima perspectalis sur feuille
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Chenille de la pyrale du buis Cydalima perspectalis

Après le stade pupe, la nymphose se produit et la chrysalide se forme pour enfin aboutir au stade papillon adulte.

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Chrysalide/pupe de la pyrale du buis Cydalima perspectalis
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Papillon adulte de la pyrale du buis Cydalima perspectalis

Au bout des rameaux, peuvent se trouver de jeunes chenilles (5-8 mm) issues du dernier cycle de développement, sous la forme hivernante de la pyrale. Elles se réfugient dans des logettes en soie (hibernarium) pour y passer l’hiver.

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Chenilles de la pyrale du buis Cydalima perspectalis et logettes en soie
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Jeune chenille de pyrale du buis Cydalima perspectalis dans son hibernarium

Deux à trois cycles de développement peuvent se succéder durant une année. Trois pics d’infestation sont potentiellement observables sur une année :

•    Au début du printemps : mars - avril
•    En été : mi-juin – juillet
•    En automne : septembre – début octobre

Comment éviter ou limiter son infestation ?

  • Mesures préventives

Lors de nouvelles plantation, il est préférable de s’orienter vers d’autres végétaux que le buis, tel le houx crenelé (Ilex Crenata), qui constitue un parfait substitut au buis.

Il peut même être taillé en topiaires, et est rustique jusqu’à -15°C. Le chèvrefeuille arbustif, Lonicera nitida, autrement nommé "Chèvrefeuille à feuilles de buis", peut également se substituer au buis. Son port compact et buissonnant, sa vigueur et son feuillage persistant toujours bien vert font partie de ses nombreux atouts. Il est aussi très résistant à la sécheresse et au gel. Il se taille facilement et se prête bien à la confection de haies basses ou moyennes. La variété 'Maigrün' peut aussi servir de couvre-sol sur un talus. Dans tous les cas, on orientera le choix de la variété selon le type de sol.

Il est conseillé de tailler les buis en leur laissant suffisamment d’espace. Les plants dont la ramure est plus aérée sont davantage épargnés.

Des voiles anti-insectes peuvent être placés sur les buis durant les périodes de vol afin d’éviter les pontes (mars à septembre).

La présence d’oiseaux insectivores au jardin peut être favorisée par la pose de mangeoires et de nichoirs à proximité du buis.

  • Moyens de lutte physique

Le ramassage des chenilles à la main est envisageable pour autant qu’elles soient ensuite détruites. Les chenilles ne sont pas urticantes.

La pulvérisation d’eau à haute pression sur le feuillage permet de faire tomber les chenilles sur le sol. L’utilisation de filets disposés au sol facilite la récolte de l’insecte.

La taille des branches infestées peut être effectuée, il est alors important de transporter ces branches taillées et autres déchets de la taille dans un sac fermé afin d’éviter la propagation des œufs et chenilles de la pyrale.

  • Moyens de lutte à l'aide de nématodes antagonistes à la chenille

Des auxiliaires tels que les nématodes (Steinernema carpocapsae) peuvent être utilisés en combinaison avec d’autres moyens de lutte dès que la température du sol est de minimum 10°C.
Les larves de nématodes s’introduisent dans l’organisme de l’insecte où elles libèrent des bactéries nocives pour celui-ci et provoquent sa mort en 24 à 48h. Elles se nourrissent ensuite des tissus de l’insecte afin de poursuivre leur développement. Cela permet à une nouvelle génération de larves de nématodes de voir le jour pour ensuite coloniser le sol à la recherche d’autres insectes.

  • Moyens de lutte à l'aide de PPP

Lorsque les moyens de lutte mécanique ou biologique ne permettent pas d’endiguer sa propagation, le recours aux PPP est envisageable pour autant que la législation en vigueur soit respectée et que les mesures nécessaires soient prises afin de protéger votre santé et l’environnement. Il importe de suivre scrupuleusement les mentions reprises sur l’étiquette du produit.

Le port de gants adaptés en nitrile ou néoprène est indispensable. Il est, en outre, possible que des moyens de protection supplémentaire soient mentionnés sur l’étiquette du produit.

Pour protéger l’environnement, il est impératif de ne pas traiter à moins de 6 mètres des eaux de surface et de rapporter les emballages vides au parc à conteneurs.

Des PPP utilisables en agriculture biologique, dérivés de composants d’origine naturelle et à plus faible impact environnemental sont disponibles en jardinerie pour un usage amateur. Il s’agit de produits à base de pyréthrines mais d’autres PPP à base de spinosad sont également disponibles. Suivez bien les conseils que vous donnera le vendeur du produit.

En dernier recours, des produits de synthèse peuvent être employés pour un usage amateur afin de lutter contre les chenilles en plantes ornementales.

Il est vivement recommandé dans ce cas de contacter la Clinique des Plantes, qui, selon le contexte et le degré d’infestation dispensera le conseil pour le choix du produit approprié.

Sources d'informations et/ou d'images : Centre d’Essais Horticoles de Wallonie (CEHW), Adalia 2.0, asbl CORDER - Clinique des Plantes dans le cadre du projet « IPM4U » et la Cellule Comité régional PHYTO, André Lequet (Treillières / Nantes F-44) – Lien : http://www.insectes-net.fr/, Natagora, Proefcentrum voor sierteelt (PCS), SPF SCAE - Service Produits Phytopharmaceutiques et Fertilisants, Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes (OEPP).

Titre

Base légale

Texte

Directive 2009/128/CE : Utilisation des PPP compatible avec le développement durable

comite-regional-phyto

Croix du Sud 2, L7.05.03
1348 Louvain-la-Neuve
Belgique

T. Téléphone
+32 (0)10 47 37 54
crphyto@uclouvain.be
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